The German connection

Hans, Liselotte et ses compatriotes n’ont jamais été aussi présents dans un voyage que ces derniers jours. L’occasion de pratiquer à nouveau la langue de Goethe et de ses perdre parfois dans les traductions.

Samedi matin 6h, le temps à Wellington est gris, le ciel est chargé et le vent n’a pas faiblit. C’est simple : en sortant dans la rue, tu peux te pencher en avant et te laisser aller, la force du vent t’empêchera de tomber. Bref, en me rendant en direction du terminal du ferry, je songe à nouveau à la conversation avec Claire le soir précédent. La jeune retraitée travaillait pour la diplomatie kiwi et a été en poste à peu près partout dans le monde. Elle m’expliquait que les Kiwis étaient des voyageurs à l’origine (personne, pas même les Maoris, n’est né en Nouvelle-Zélande) et le sont restés. De toute manière, continue-t-elle, du moment que l’on souhaite aller à l’étranger depuis ici, c’est tout de suite un grand voyage !

Arrivé au terminal, j’apprends que mon ferry est retardé de deux heures. Je gare donc la voiture dans la file et pars à la recherche d’un café. Les quelques centaines de mètres parcourus en ville me permette de juger de la force du vent ici. C’est simple : tu peux te pencher en avant, tu ne peux pas tomber.

A 11h nous quittons Wellington et mettons le cap sur le sud en direction de Picton. Durant la traversée je fais la connaissance de Jeff, un Hollandais qui voyage sac au dos en Nouvelle-Zélande. Avec deux amis rencontrés dans une auberge de jeunesse ils ont loué une petite voiture et vont à la découverte de l’île du sud. Apprenant que je me rends à Nelson, Jeff me demande si par hasard j’aurais de la place pour deux touristes allemandes. Lui et ses amis ne peuvent les prendre, la voiture étant trop petite pour cinq personnes et les sacs à dos. Je suis ravi d’optimiser l’utilisation de Big Mama et accepte très volontiers. C’est donc en allemand que la suite du voyage se poursuit.

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Ce qui est marrant c’est que l’on discute de tout et de rien durant l’heure de route. Elles me parlent de leurs voyages, des pays qu’elles ont vu ou souhaiteraient voir. Elles m’expliquent qu’elles voyagent ainsi depuis un mois et vont le faire pendant deux mois encore. Elles utilisent Couchsurfing et nous échangeons quelque peu sur ce service, sur les différences avec Airbnb (je ferai un article une fois sur ces sujets). Nos chemins se séparent à Nelson et en me mettant en route pour mon propre logement, je réalise que j’ai complétement oublié de leur demander leurs prénoms, elles resteront donc anonymes sur ce blog, à moins qu’elles ne lisent cet article et se manifestent

La chambre que j’ai louée se situe quelque peu à l’extérieur de la ville dans une grande maison familiale. Les lieux sont propres, spacieux et la chambre confortable. Pour CHF 29.- cela surpasse de loin de nombreux hôtels ! Je lance une lessive et contacte Yvan, un ami rencontré il y a onze ans au Montreux Jazz Festival. Lui et sa femme habitent dans la région et nous avions convenu lorsque je passerai d’essayer de nous voir. Il m’apprend qu’un ami organise un barbecue dans le coin et m’y invite.

La soirée se déroule donc autour d’un feu dans une villa perchée sur une colline. Il y a là des Anglais, des Allemands, des Français et des Suisses, tous résidents en Nouvelle-Zélande. Nous échangeons dans ces trois langues sur les voyages, sur la Nouvelle-Zélande et sur l’Europe. De retour à Nelson, nous convenons de nous retrouver le lendemain pour aller ensemble dans un temple bouddhiste puis faire une dégustation de vins. A suivre !

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