Milford Sound

La Milford Sound a beau être le lieu le plus visité de Nouvelle-Zélande, l’endroit vaut définitivement le détour.

Si Walt Disney avait voulu dessiner un parc national, il l’aurait sans doute fait à l’image du Fiordland. La route qui mène à la Milford Sound semble avoir été conçue comme une attraction géante. A chaque kilomètre, le paysage se modifie et offre au conducteur une raison supplémentaire de s’arrêter. Les pauvres touristes asiatiques, habitués à dormir lors de leurs interminables trajets en bus à-travers le pays, doivent sans doute être à la peine.

Au-sortir d’une dense forêt, on débouche sur gigantesque plaine d’Elington, lieu mythique des batailles de la trilogie du Seigneur des Anneaux. La route s’engage ensuite dans un col interminable au bout duquel des dizaines de cascades dévalent des roches à pic. Un tunnel m’entraîne ensuite dans la Milford Sound, une des multiples embouchures du Fjord.

En attendant mon bateau, je pars me dégourdir les jambes vers un point de vue. Le chemin est un peu défoncé et j’étonne qu’un lieu aussi touristique propose des sentiers si complexes. Quelques minutes plus tard, je croise une touriste thaïlandaise, qui me demande si j’ai trouvé le chemin. Nous cherchons ensemble et constatons au bout d’une dizaine de minutes que nous sommes bêtement en train de tourner en rond dans la forêt et qu’il n’y a tout simplement plus de chemin.

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De retour au port, j’embarque à bord du Miflord Heaven et commence une croisière bien rôdée. Montagnes qui tombent à pic dans le Fjord (les plus hauts sommets partant de la mer, 1’700m pour le Mitre Peak), de multiples cascades (par temps de pluie c’est, paraît-il, ce qu’il y a de plus beau, car elles sont plus denses et beaucoup plus nombreuses). Nous approchons également quelques pingouins (Gorfou du Fiordland) et une colonie de phoques. Le bateau s’approche ensuite d’une cascade et permet aux touristes à l’avant de tester l’étanchéité de leurs appareils photos. Retour au port après deux heures de navigation, franchement magique ! Je rigole sous cape en entendant ma voisine de pont dire à son mari (en français) : « Franchement, je m’attendais à plus impressionnant ». Les touristes français sont décidemment des ambassadeurs du charme parisien.

Ne reste alors plus qu’à prendre la voiture, mais avant cela, il faut que je me décide sur la suite de mon voyage. Il me reste moins d’une dizaine de jours et je dois remonter prendre mon avion à Auckland. J’hésite, consulte la météo et me décide finalement pour une petite échappée belle. Demain, je prends le ferry et m’aventure sur la troisième île de Nouvelle-Zélande : direction Stewart Island !

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