En direction de Stewart Island

Lorsque j’ai appris qu’il y avait une troisième île en Nouvelle-Zélande je n’ai pas pu résister ! Voilà typiquement l’avantage d’avoir un mois devant soi : prendre des décisions au pied lever et changer les plans au gré des envies et de la météo.

Cap sur l’île de Stewart donc, réputée sauvage et abri d’une foultitude d’oiseaux. Comme mon ferry est réservé à 17h, je prends le temps et profite d’une grasse matinée chez Lynne et Jim. Des hôtes extraordinaires, si vous passez dans le coin n’hésitez pas. Jim travaille pour une entreprise australienne d’export rural, un métier qui l’a fait voyagé aux quatre coins du monde et côtoyer des agriculteurs de pays aussi variés que le Soudan, le Kazakhstan ou la Bolivie. Lui et sa femme sont Australiens d’origine et nous passons une partie de la soirée à échanger sur les voyages, les différentes cultures et les mœurs néo-zélandaises. On discute aussi du 1080, dont il faudra que j’écrive quelque chose dans un prochain article.

 

Une petite quarantaine de minutes plus tard, un panneau m’invite à m’arrêter au bord d’un lac dans le Fiordland. Je pousse Big Mama hors des routes goudronnées et vais à la découverte du lac Monowai. Splendides paysages et petite balade en forêt pour démarrer la journée.

A midi, je m’arrête au McCracken’s Rest. Un point de vue panoramique sur la baie de Tewawae. Puis après un stop dans un charmant café au bord d’un village perdu, me voici dans la réserve scénique de Mores, dans la ville de Riverton. Un petit sentier me conduit à un point de vue qui surplombe la cime des fougères arborescentes. Les oiseaux s’en extraient régulièrement, intrigué sans doute par le fait que quelqu’un soit à la hauteur de leurs nids.

Puis vient Invercargill et Bluff. Invercargill d’abord m’étonne par le nombre de magasins dédiés à l’agriculture. Pour une station-service on trouve deux vendeurs de tracteurs et autres machines agricoles. Je résiste tout juste à la tentation d’aller y faire un tour (j’irais sans doute au retour). Puis, entre la ville et le port de Bluff, les usines s’alignes. Des poids-lourds à l’américaine transportent des troncs d’arbres centenaire, du bétail et d’autres matériaux, en direction de la mer.

Le temps de préparer mes affaires et me voici à bord du Foveaux Express, un des deux catamarans à moteur de la compagnie Real Journey, qui réalise la traversée entre Bluff et Stewart Island. Le temps est clair, la mer est calme, bref, une croisière sans encombre et la promesse d’une superbe excursion le lendemain dans le parc national de Rakiura.

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